Le
vignoble des Graves qui couvre aujourd'hui 3 600 ha est née
aux premiers siècles de la conquête romaine, au pied
des murs mêmes de l'antique urbs puisque le Palais Gallien était,
à l'époque, entouré de vignes.
Très réputé au Moyen Age, il prit son véritable
essor au XII° siècle où, par le mariage d'Aliénor
d'Aquitaine et d'Henri Plantagenet, il devint en Angleterre "
The french claret ".
Après la grave crise qui atteint les vins de Bordeaux au XVII°
siècle à la suite de l'opposition diplomatique de la
France et de la Hollande, le vignoble de Graves prit son véritable
essor au XVIII° siècle grâce au Philosophe Montesquieu,
qui était également vigneron à Martillac et à
La Brède. Ses pairs du Parlement de Guyenne, Les Présidents
de Gascq et de Pontac, les Conseillers Filhot et d'Arche partagèrent
alors sa " fièvre de planter ".
On doit à leur obstination un des vignobles les plus célèbres
du monde qui est la seule à avoir la capacité de fournir
avec un égal bonheur des vins rouges et des vins blancs qui
peuvent être secs ou liquoreux puisque les grandes Appellations
paroissiales Cérons, Barsac et Sauternes ne sont, après
tout, qu'une partie privilégiée par le Ciron du terroir
des Graves.
Cette Appellation est également la seule à porter le
nom de son sol, fait d'épaisses couches de graviers d'époque
quaternaire arrachés par la Garonne aux flancs de la Maladeta
et disposées en terrasses sur ses rives, permettant l'ensoleillement
renforcé du vignoble.
Château de Mongenan
Château Lagueloup
Château de Vergnes
Château Majereau La Lagune
Propriétaire-récoltant,
Florence Mothe est également un ardeur défenseur du
vin et des terroirs de Bordeaux.. Par la charrue ou par la plume,
elle démontre jour après jour, rège après
rége, que le vin aussi est une oeuvre d'art...
Cliquez ici pour voir la biographie de Florence Mothe
Lieux symboliques en Gironde
Les Graves de Bordeaux
Toutes hontes bues
Si Dieu ne manque
Les derniers feux du plaisir
La Terrasse des Feuillants
Michel le Jardinier au jardin de Jean-Jacques Rousseau
En passant par les Graves de Montesquieu
Les Toiles de Beautiran
Le goût du roi
Les libertines
L'amour à Paris
Château
de Mongenan rouge
appellation Graves contrôlée
Grand
Vin de Graves
"
Aristocratique " pour James de Coquet, " En tout point
délicieux " pour Gilles Pudlowski, " Merveilleux
par ses arômes de cassis, de sous-bois, son bouquet robuste
et sans aspérité " pour Henri Elwing, tel
apparaissent depuis de longues années les vins du Château
de Mongenan, élevés dans le strict respect des
traditions ancestrales et ne sacrifiant pas aux modes passagères.
|
Surface
: 4,60 ha
Type de sol : Graves profondes pour les parcelles situées
à la Comteau et terrain argilo-calcaire sur une faible
partie en pied de coteau
Porte-greffe : Riparia gloire et Gravesac
Engrais : fertilisation classique raisonnée
Densité de plantation : 6500 pieds à l'
hectare
Largeur des rangs : 1,55 m
Âge moyen des vignes : 50 ans
|
Cépages
: Merlot 60 %, Mallbec 20 %, Cabernet sauvignon 20 %
Taille : Guyot simple
Vendanges : exclusivement manuelles
Fermentation : en cuves inox thermo-régulées
Macération : trois semaines environ
Température : 28 à 30 °
Fermentation malolactique : en cuves
Elevage : dix-huit mois en barriques renouvelées
par tiers avec soutirage
Potentiel de vieillissement : entre 15 et 30 ans
nologue conseil : M.Pierre Jean Sanchez |
Château
de Mongenan blanc - Appellation Graves contrôlée
-
Grand Vin de Graves
A Louis
XV qui lui demandait les raisons intimes de son inaltérable
virilité, le Maréchal de Richelieu répondit
: " Un élixir de ma région". C'est ainsi
que le Château de Mongenan blanc devint fameux à
Versailles.
|
Surface
: 1,80 ha
Type de sol : Graves profondes
Porte-greffe : Riparia gloire et 3309
Engrais : fertilisation classique raisonnée
Densité de plantation : 6500 pieds à l' hectare
Largeur des rangs : 1,55 m
Âge moyen des vignes : 50 ans |
Cépages
: Sémillon 80 %, Sauvignon 20 %
Taille : Guyot simple
Vendanges : exclusivement manuelles
Fermentation : après débourbage en barriques
de chêne français
Température : 18 à 22 °
Fermentation malolactique : non
Elevage : douze mois en barriques renouvelées annuellement
par tiers sur lies totales avec bâtonnage
Potentiel de vieillissement : 10 ans
nologue conseil : M.Pierre Jean Sanchez |
Château Lagueloup rouge
Appellation Graves Contrôlée
Grand Vin de Graves
"
Une grande complexité de bouquet" selon Bernard Ginestet,
un vin de garde et de terroir
|
Surface
: 4ha
Type de sol : Grosses Graves profondes
Porte-greffe : Riparia gloire et 3309
Engrais : fertilisation classique raisonnée
Densité de plantation : 5500 pieds à l' hectare
Largeur des rangs : 1,80 m
Âge moyen des vignes : 30 ans
|
Cépages
: Merlot 60 %, Cabernet franc 40 %
Taille : Guyot simple
Vendanges : manuelles ou mécaniques
Fermentation : en cuves inox thermo-régulées
Macération : trois semaines environ
Température : 28 à 30 °
Fermentation malolactique : en cuves
Elevage : dix-huit mois en barriques renouvelées
par tiers avec soutirage
Potentiel de vieillissement : entre 10 et 20 ans
nologue conseil : M.Pierre Jean Sanchez
|
Château
Lagueloup blanc - Appellation Graves Contrôlée -
Grand Vin de Graves
"
Un vin rare, un cépage protégé, à
découvrir absolument "
|
Surface
: 1ha
Type de sol : Grosses graves profondes
Porte-greffe : Riparia gloire
Engrais : fertilisation classique raisonnée
Densité de plantation : 5500 pieds à l' hectare
Largeur des rangs : 1,80 m
Âge moyen des vignes : 30 ans
|
Cépages
: Sémillon 20 %, Muscadelle 80 %
Taille : Guyot simple
Vendanges : exclusivement manuelles
Fermentation : après débourbage en barriques
de chêne français
Température : 18 à 22 °
Fermentation malolactique : non
Elevage : douze mois en barriques renouvelées annuellement
par tiers sur lies totales avec bâtonnage
Potentiel de vieillissement : 15 ans
nologue conseil : M.Pierre Jean Sanchez |
Château de Vergnes rouge, Appellation Graves Contrôlée
"
Dans la grande tradition d'élégance et de robustesse
de l'Appellation "
|
Surface
: 3 ha
Type de sol : Graves profondes
Porte-greffe : 3309
Engrais : fertilisation classique raisonnée
Densité de plantation : 5500 pieds à l' hectare
Largeur des rangs : 1,80 m
Âge moyen des vignes : 30 ans
|
Cépages
: Merlot 50 %, Cabernet franc
Taille : Guyot simple
Vendanges : exclusivement manuelles
Fermentation : en cuves de ciment verré
Température : 28 à 30°
Fermentation malolactique : oui
Elevage : douze mois en barriques renouvelées annuellement
par tiers
Potentiel de vieillissement : 10 ans
nologue conseil : M.Pierre Jean Sanchez
|
Château
de Vergnes blanc - Appellation Graves Contrôlée
"
Un vin de fête qui convient aux poissons, aux crustacés,
aux viandes blanches
et même à certains fromages "
|
Surface
: 1,50 ha
Type de sol : Graves profondes
Porte-greffe : Riparia gloire et 3309
Engrais : fertilisation classique raisonnée
Densité de plantation : 5500 pieds à l' hectare
Largeur des rangs : 1,80 m
Âge moyen des vignes : 50 ans
|
Cépages
: Sémillon 60 %, Sauvignon 40 %
Taille : Guyot simple
Vendanges : exclusivement manuelles
Fermentation : après débourbage en barriques
de chêne français d'un an d'âge
Température : 18 à 22 °
Fermentation malolactique : non
Elevage : douze mois en barriques renouvelées annuellement
par tiers sur lies totales avec bâtonnage
Potentiel de vieillissement : 10 ans
nologue conseil : M.Pierre Jean Sanchez |
Château
Majereau La Lagune, Appellation Bordeaux Contrôlée,
Grand Vin de Bordeaux
" Un grand Bordeaux de tradition au fruit
inoubliable "
|
Surface
: 10 ha
Type de sol : argilo-calcaire
Porte-greffe : 3309 et Riparia Gloire
Engrais : fertilisation classique raisonnée
Densité de plantation : 4000 pieds à l' hectare
Largeur des rangs : 1,80 m à 2 m
Conduite : vigne basse
Âge moyen des vignes : 25 ans
|
Cépages
: Merlot 33 %
Cabernet franc : 33%
Cabernet sauvignon : 33 %
Taille : Guyot double ébourgeonnée
Vendanges : mécaniques
Fermentation : en cuves inox thermorégulées
Macération : trois semaines
Température : 28 à 30°
Fermentation malolactique : oui
Elevage : douze mois en barriques renouvelées annuellement
par tiers
Potentiel de vieillissement : 5 à 7 ans
nologue conseil : M.Pierre Jean Sanchez
|
|
« Lieux symboliques en Gironde » Pour les quatre millions de Frères dispersés dans le monde, et regroupés dans des Ateliers bien souvent fondés par des bordelais, Bordeaux représente la Mecque de la Franc-Maçonnerie.
Ici, autour de Montesquieu, s'est forgée la "Religion des religions" au début du XVIII° siècle. Puis, des personnages fameux ont marqué la Gironde de leur empreinte : Martinez de Pasqually, Saint Martin ou le Philosophe Inconnu, Cagliostro, La Fayette, Victor Louis, Les Girondins, le Duc Decazes, Emile et Isaac Pereire, Gustave Eiffel...
Chacun d'entre eux a, en effet, choisi les lieux symboliques qu'offrait la Gironde pour apporter sa pierre au Temple, dans la gloire et dans la richesse, malgré les difficultés et les contraintes, parfois même jusqu'au sacrifice de sa vie.
En racontant Trois Siècles de Franc-maçonnerie en Gironde, Florence Mothe dévoile une passionnante saga aux multiples personnages. Quelle influence les Francs-maçons ont-ils exercée sur la ville ? Quels furent les plus fameux initiés ? Quelle part la Franc-maçonnerie prit-elle à l'expansion du commerce, à l'urbanisme, à l'architecture, à la politique, au rayonnement international de Bordeaux ?
Cette étonnante chronique ouvre des perspectives insoupçonnées sur de nombreux faits historiques et livre ces secrets dont la politique est jalouse, du XVIII° siècle à nos jours car Adrien Marquet, Maurice Papon, Léo Lagrange, Jacques Chaban-Delmas, Robert Boulin et Alain Juppé ne sont pas absents de ce Bordeaux inconnu de la plupart des Girondins.
|
|
« Les
Graves de Bordeaux » appartiennent
à la célèbre collection de Bernard Ginestet
« Le Grand Bernard des vins de France »
L’histoire et la géographie du vignoble s’y
trouvent décrites et abondamment illustrées suivies
d’un répertoire complet des crus de cette célèbre
région viticole avec leurs caractéristiques et
leur hiérarchie.
|
|
« Toutes
hontes bues » a été
écrit à partir des mémoires de Mme Faivre-Mangou,
propriétaire du Château de Mongenan, et de son
père M. Edmond Mangou, administrateur général
de Eschenauer S.A. Ce livre raconte la manière dont le
vin de Bordeaux, symbole de la civilisation française
a été constamment pris en otage dans des affaires
politiques, locales, nationales et internationales et comment
négoce et propriété ont survécu
dans les grandeurs de la noblesse du bouchon et les misères
de la vie paysanne. Une importante partie du livre est consacrée
aux scandales qui ont émaillé un siècle
de négoce et de viticulture : collaboration , affaire
des piastres et affaire des vins de Bordeaux.
|
|
« Si
Dieu ne manque » est le premier tome
de la Trilogie des Wallenberg qui raconte Bordeaux dans l’histoire
de France et du monde à travers les rapports entretenus
par deux familles, l’une protestante, les Vallemont devenus
Wallenberg dans l’exil, et l’autre catholique, les
Gascq. Cette saga entraîne le lecteur dans une grande
fresque historique qui lui fait découvrir tour à
tour le quartier des Chartrons, les cachots de la Bastille et
les salons du Régent Philippe d’Orléans.
Le récit couvre la période 1715 –1740.
|
|
« Les
derniers feux du plaisir », deuxième
tome de la série, transporte le lecteur sous le règne
de Louis XV où Antoine de Gascq converse avec tous les
personnages fameux de l’époque, Rousseau, Voltaire,
Montesquieu et son grand ami le Maréchal de Richelieu.
Des glacis du Château Trompette aux jardins de Mongenan,
de la bataille de Fontenoy aux confidences de l’OEil de
Bœuf, les Derniers feux du plaisir font entrer le lecteur
dans l’intimité du XVIII° siècle. Le
récit couvre la période 1740- 1780.
|
|
« La
Terrasse des Feuillants » est la
dernière image que Louis XVI et Marie Antoinette auront
de la liberté le 10 août 1792. Cette esplanade
devenue notre rue de Rivoli tire son nom du Couvent des et La
Fayette.Le dernier tome de la Trilogie des Wallenberg raconte
surtout son passage à la Compagnie des Indes et au Gouvernement.
Le livre fait la part belle à la passion qu’il
éprouva pour Mme Grand et la jalousie qu’il inspira
à son autre amant Talleyrand.
Le récit couvre la période 1781-1792.
|
|
« Michel
le Jardinier au jardin de Jean-Jacques Rousseau »
raconte l’apport du célèbre philosophe à
la science botanique et retrace son itinéraire dans cette
discipline à la suite de sa rencontre avec Claude Anet
chez Mme de Warrens. Les vignettes qu’utilisait Rousseau
pour donner ses cours sont reproduites dans l’ouvrage
comme sont commentées les plantes qu’il a étudiées
plus particulièrement. Sa manière de composer
des herbiers et le destin de ceux-ci sont également décrits.
|
|
Paul Espeut :
En passant par les Graves de Montesquieu.
Montesquieu pas à pas de La Brède à Portets, sa vie, son œuvre et ses amis du Parlement de Guyenne parmi lesquels son « cher Président de Gascq.
|
|
« Le collectionneur et critique d'art Jean-Louis Hautempenne » a consacré aux Editions The book une étude très largement illustrée à la collection des toiles à la planche de cuivre du château de Mongenan. Vous découvrirez les tableaux et légendes les ayant inspirées, les différentes manufactures qui ont brodé sur le même thème, les variations qu'elles en ont données, les détails qui font le charme inimitable de ces tissus et les secrets de famille des différents fabricants, pour la plupart protestants et cousins, rentrant du "refuge" grâce à l'appui de Jacques Necker sous Louis XVI.
Cette fabrication fait suite à l'exposition proposée au Musée Lambinet de Versailles qui conserve les planches de cuivre de ces tissus, "La fibre des héros", pour laquelle le château de Mongenan avait prêté une partie de son abondante collection.
|
|
"Le goût du roi" : L’intimité de la cour de Louis XV et du Parc aux Cerfs avec la divine et énigmatique Morphise que Louis XV partage avec l’Abbé Terray et Valdec de Lessart. Comment celle-ci a tenté de sauver Lessart le 9 septembre 1792.
|
|
"Les libertines:" Les seuls éléments biographiques publiés sur Mme de Saint-Brice, berceuse de l’Enfant du Temple, qui a légué les objets ayant appartenu à Marie-Antoinette au château de Mongenan.
|
|
"L'amour à Paris" : Le Maréchal-Duc de Richelieu, meilleur ami d’Antoine de Gascq et les relations de Mme Grant avec Valdec de Lessart et Talleyrand qui épousera la Belle Indienne en 1802.
|
|